vendredi 17 novembre 2017

Laurent Lucas : "Je n'avais jamais joué un personnage qui subit un bouleversement continu."




Laurent Lucas : "Il a fallu que je gère le morcellement des émotions."

Cet entretien a été réalisé en février 2017, quelques mois après le tournage. Laurent Lucas, qui vient de visionner le film dans sa version montée, répond aux questions du réalisateur Noël Mitrani et du journaliste Fouad Sassi. 

 

NM : Après coup est notre quatrième film ensemble. Tu joues un patient qui vit une expérience psychothérapeutique pour tenter de soigner un état de stress post-traumatique. C’est un rôle extrêmement émotionnel.

C’est le film dans lequel la partie émotionnelle a été la plus forte dans tout ce que j’ai fait jusqu’à présent. Sur ce film, il a fallu que je gère le morcellement des émotions, sans rien manquer.  Je n'avais jamais joué un personnage qui subit un bouleversement continu, l'enjeu était de ne jamais relâcher à ce niveau-là. À partir du moment où le drame survient, mon personnage est totalement bouleversé à chaque instant. Ce qui est beau c’est que j’ai ressenti profondément toutes les phases du personnage. C’est répertorié, on rentre dans un schéma : le moment d’abattement, le moment de déprime, le moment d’euphorie parce que ça va mieux, le moment d’espoir, le moment de courage. J’ai eu l’impression de vivre toutes ces étapes physiquement. On décrit le parcours d’un patient. Même dans les moments où c’est vécu intérieurement de ma part, on sent ce parcours à travers ma femme qui m’accompagne.

NM : Est-ce que tu pensais que le tournage serait aussi intense que le scénario le laissait entrevoir?

Oui parce que quand j’ai travaillé le texte pendant l’été, je sentais bien ce que ça allait demander. En plus ma mère venait de mourir depuis peu de temps, et je n’ai pas hésité à me servir émotionnellement de sa mort pour travailler. Après au tournage, au contraire j’ai essayé de ne pas y penser, d’être sur les enjeux du personnage, mais je les avais tellement déclenchés grâce à l’état émotionnel que j’avais avec la mort de ma mère que j’ai rejoint rapidement le personnage.

NM : Tes émotions étaient à fleur de peau, je ne t’avais jamais vu comme ça.

Je ne me le disais pas, mais pour jouer ce personnage, il fallait que je garde ce niveau, que je me maintienne dans cette zone. Je ne pouvais pas décrocher, sortir de ça en allant vers quelque chose de confortable émotionnellement quand la journée de tournage était terminée. Sinon, j’aurais perdu mes sensations.

NM : Tu m’avais dit que ça t’avait vidé comme jamais, que tes nuits étaient agitées.

Oui ça travaillait dans mon sommeil, je me réveillais en pleine nuit avec des scènes du film et du tournage, c’était trop chargé dans la journée pour que la nuit soit paisible. Les gros moments émotionnels nous vident. Comme certaines engueulades avec nos proches, ça nous remue, ça nous bouleverse. Sauf que là ce n’est pas un moment ponctuel dans une journée, on doit refaire six/sept fois la même chose tous les jours, pendant tout le tournage.

FS : Donc ce n’est pas un cliché l’acteur qui n’arrive pas à sortir du rôle en dehors du tournage?

Quand le rôle est demandant, tu as un réflexe en tant que comédien de ne pas quitter ça. Plusieurs rôles m’ont mis dans cet état. On entend parler d’acteurs un peu déséquilibrés dans la vie, ou bipolaires, pour eux ce n’est pas évident, ça les perturbe drôlement parce qu’ils doivent avoir du mal pendant un tournage ou après à revenir à la normalité. Il y a même des problèmes d’identité qui se posent dans ces cas-là. Le jeu et les émotions qu’ils jouent viennent interférer avec ce qu’ils pensaient être.

FS : Ça ne te fait pas peur de vivre ça?

Non parce que je sais que c’est un processus, tu ne t’en rends pas compte sur le moment, c’est à la fin quand tu reviens à la vie normale que  tu prends conscience que tu étais comme dans un tunnel émotionnel. Maintenant j’ai l’expérience pour gérer ça, pendant notre tournage je voyais bien qu’il y avait quelque chose qui me conservait dans ce niveau d’émotion pour y retourner plus facilement le lendemain. En plus, pendant qu’on tournait Geneviève [sa conjointe] est allée chez ses parents avec Charlie [sa fille], donc j’étais tout seul, dans les bonnes conditions pour conserver cet état.

NM : Tu as fait un travail d’intériorité tellement fort que ça nous permet de supporter de longues scènes de thérapie sans jamais qu’on s’ennuie en les regardant.

Il y avait deux choses : à la fois j’étais dedans et il y avait Mohsen [El Gharbi] qui, dans son appréhension à devoir jouer autant de texte, était vraiment sur moi et je lui donnais tout ce qu’un patient peut donner à un thérapeute. Mohsen donnait l’impression de scruter chacune de mes réactions. Entre lui et moi, on avait ce qu’il fallait des deux côtés. Et puis le montage a emmené le film encore plus loin. C’était écrit plutôt film d’auteur dans la structure, on commençait par les scènes avec la famille et d’un coup : début de la thérapie EMDR. Là, tu as drôlement modifié par rapport à l’écriture, tu as commencé la thérapie beaucoup plus tôt, en déstructurant, c’est très réussi.

NM : D’habitude quand on fait un film on a envie que ça marche, mais avec celui-ci je me dis qu’il faut que les gens le voient comme quelque chose d’utile.

Geneviève a dit que ça pouvait faire du bien à beaucoup de personnes, c’est ça qu’elle a ressenti, en plus de pleurer du début à la fin. C’est un film bouleversant mais aussi il y a des gens qui pourraient être reconnaissants vis-à-vis de toi pour avoir raconter ça, du point de vue du malade, de l’accompagnateur, du soignant, de la famille. Il y a pleins de gens qui vivent des choses comme ça aujourd’hui, et avec le film il peut y avoir un rayonnement. Tu mets les gens dans une salle, c’est certain qu’ils ne peuvent pas ne pas être touchés par cette histoire. Laurence [Dauphinais] qui joue ma femme est drôlement attachante, et Natacha [Mitrani] est magnifique. Ce qui s'est passé avec Natacha sur ton film, c'est exceptionnel, je n'avais jamais vécu ça avec un enfant, ça sortait droit, juste, pas les petites intonations qu'on entend d'habitude avec les enfants. Elle intégrait parfaitement tout ce que Noël lui disait de faire.

jeudi 16 novembre 2017

Après coup di Noël Mitrani: la recensione


Après coup è il quarto lungometraggio del quebechiano Noël Mitrani ed è stato presentato in concorso al Festival du Nouveau Cinéma Montréal, lo scorso ottobre. Cinema di sentimenti, vicino al vissuto, rifiuta strenuamente il modello di famiglia disfunzionale, come stereotipo costruito dalla società dell'informazione. La nostra recensione 

 

Di Michele Faggi

Sin dal lungometraggio d’esordio “Sur la trace d’Igor Rizzi“, il cinema del quebechiano Noël Mitrani è “un affare di famiglia”. Ed è un aspetto che interessa e precede i suoi stessi film. Da una parte la lenta gestazione (quattro titoli in undici anni), frutto di un approccio fieramente autonomo e libero gestito con passione quasi “familistica”, dall’altra la relazione strettissima con i suoi collaboratori, a partire da quella con l’attore Laurent Lucas, presente in tutti i suoi lavori. La famiglia e il nucleo degli affetti attraversa tematicamente i quattro lungometraggi del cineasta canadese, con modalità che affrontano l’elaborazione di un trauma secondo coordinate diversissime, ma assolutamente complementari tra loro. 

Fotografato da Bruno Philip come il precedente “Le Militaire“, Après coup coinvolge una serie di validissimi attori canadesi e la giovanissima figlia di Mitrani, Natacha; una scelta che si lega ad una concezione del cinema stesso come connettore ideale tra lo spazio della formazione e quello della crescita personale. Lontano dalle regole dell’industria, Mitrani non riesce a concepire i suoi film come isole creative slegate dalla posizione centrale occupata per lui dalla famiglia, e come ha dichiarato in una recente intervista pubblicata per Cinefilic.com, non è interessato al cinema come strumento di indagine sociale a partire dalla contemplazione di un modello descritto quasi sempre per le sue qualità negative. La famiglia disfunzionale è per Mitrani uno stereotipo da superare perché nutre sostanzialmente le necessità narrative dei media, vecchi e nuovi e della società dell’informazione, staccandosi da un percorso doloroso e complesso che non deve necessariamente cedere all tentazioni di un racconto nichilista. 

Il suo è allora un cinema fortemente ancorato alla percezione fenomenologica, il cui livello filosofico ed esistenziale emerge da un’osservazione limpida e onesta del vissuto. 

Senza l’ausilio di musica, ad eccezione di “No End“, la ballad “à la Nick Drake” di Steven Emerson che chiude il film, “Après coup” si avvicina alla famiglia di Marc (Laurent Lucas) e Florence (Laurence Dauphinais) attraverso i giochi del padre con la piccola figlia e lo spazio che il primo dedica alla fantasia della seconda. 

Un incidente fortuito occorso davanti al giardino di Marc uccide Aurélie (Florence Sirard) la compagna di giochi della bambina. Marc non è certamente responsabile, ma la decisione di interrompere momentaneamente i giochi delle due bimbe, per consentire alla piccola Aurélie di tornare a casa dalla madre, apre le porte del peggiore destino possibile. Il senso di colpa si insidia e divora lentamente l’animo dell’uomo. Oltre ai sintomi più gravi della depressione è il rapporto stesso con la dimensione sociale a perdere senso: il lavoro, il dialogo con gli amici e la stessa famiglia vengono corrosi da questa morte interiore senza che vi sia alcuna via d’uscita, se non ricorrere alla psicoterapia. 

Mitrani conferma, come dicevamo, il suo stile scabro e diretto, vicino e allo stesso tempo lontanissimo da quel cinema francese che condivide lo spazio d’osservazione con quello dei personaggi; invece di indugiare sulla costruzione di un’estetica ingombrante, asciuga completamente l’immagine alla ricerca di una flagranza il più possibile vicina ai volti e ai riflessi che questi sono in grado di assorbire. 

Il confronto di Marc con gli psicoterapeuti è paradigmatico e viene messo in scena attraverso il contrasto tra una dimensione scientifica impermeabile e un tentativo di adattare le proprie emozioni ad una realtà che non risponde più. Il volto di Laurent Lucas, straordinario attore spesso sul bordo di emozioni estreme, evidenzia questo contrasto con una performance che supera la dimensione della maschera. 

Dopo il fallimento della soluzione farmacologica, sulla quale Mitrani non esprime giudizi di alcun tipo, pur sottolineandone gli scopi legati al depotenziamento delle emozioni e alla loro sedazione, Marc accetta con riluttanza di sottoporsi ad una prassi sperimentale, nota come CIAM, ovvero “Communication Induite Après le Mort”, traduzione dall’inglese delle ricerche di Allan Botkin note come IADC, “Induced After Death Communication”. 

Senza entrare a gamba tesa nel dibattito che collocherebbe la IADC, secondo alcuni psicoterapeuti della comunità scientifica internazionale, a metà tra scienza e pseudoscienza, gioverà ricordare sinteticamente i metodi della terapia, desunti in parte dalle riprogrammazioni dell’EDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing) e utilizzati per lo più a fronte di difficoltose elaborazioni di un trauma. Il paziente, durante la seduta terapeutica, viene invitato a sostituire i pensieri negativi con quelli positivi, affrontandoli direttamente e seguendo con il movimento degli occhi un gesto ricorrente esperito dallo psicoterapeuta, durante la prassi di liberazione. Lontanissimo da qualsiasi forma di ipnosi regressiva, consentirebbe a chi se ne serve di riprogrammare le proprie sensazioni fino a permettere una vera e propria connessione post-mortem che ha raggiunto risultati sorprendenti, almeno attraverso le testimonianze di una casistica lunga venti anni e sulla quale non ci interessa discutere. 

Marc si sottopone alla terapia e lentamente impara a sostituire l’opprimente stato di angoscia che lo zavorra a terra con un sentimento di riconciliazione. L’esperienza che farà lambisce confini metafisici, ma allo stesso tempo Mitrani è ben attento a non offrire alcuna spiegazione se non attraverso la prossimità ai sentimenti che caratterizza il suo cinema. Non sceglie quindi una strada visionaria, né si fa tentare dalla visualizzazione forzata della distorsione onirica, ma mantenendosi nello spazio delle relazioni umane come unica possibilità di uscita si dimostra interessato agli effetti, tanto che nell’unica immagine di “sdoppiamento” gioca con il riflesso del primo piano di Laurent Lucas, in accordo con la progressione terapeutica che mette al centro il paziente stesso, come attore del processo che sta vivendo. 

L’incontro con la madre di Aurélie, il figlio che li spia dalla finestra che si apre sul portico, il rapporto di Marc con la figlia, tra il suo volto e quello dello quasi rovesciato in termini di attenzioni e responsabilità nella fase più acuta della crisi, la frontalità quasi incommensurabile tra il suo volto e quello del medico (un notevole Mohsen El Gharbi) ed infine la felicità ritrovata nella dimensione del gioco. Immagini semplici e a portata di mano in un certo senso, sembra dirci Mitrani, raggiungibili senza passare dall’autolesionismo penitenziale delle religioni o da un razionalismo estremo che si è arreso alla repressione dei sintomi di un disagio più profondo; occorre riprogrammare le nostre coscienze dall’ondata di spazzatura che ci ha travolto in questi anni terribili di connettività solitaria e isolazionista, tornando a toccarci.



Après coup è il quarto lungometraggio del quebechiano Noël Mitrani ed è stato presentato in concorso al Festival du Nouveau Cinéma Montréal, lo scorso ottobre. Cinema di sentimenti, vicino al vissuto, rifiuta strenuamente il modello di famiglia disfunzionale, come stereotipo costruito dalla società dell'informazione. La nostra recensione

Di Michele Faggi

Sin dal lungometraggio d’esordio “Sur la trace d’Igor Rizzi“, il cinema del quebechiano Noël Mitrani è “un affare di famiglia”. Ed è un aspetto che interessa e precede i suoi stessi film. Da una parte la lenta gestazione (quattro titoli in undici anni), frutto di un approccio fieramente autonomo e libero gestito con passione quasi “familistica”, dall’altra la relazione strettissima con i suoi collaboratori, a partire da quella con l’attore Laurent Lucas, presente in tutti i suoi lavori. La famiglia e il nucleo degli affetti attraversa tematicamente i quattro lungometraggi del cineasta canadese, con modalità che affrontano l’elaborazione di un trauma secondo coordinate diversissime, ma assolutamente complementari tra loro. Fotografato da Bruno Philip come il precedente “Le Militaire“, Après coup coinvolge una serie di validissimi attori canadesi e la giovanissima figlia di Mitrani, Natacha; una scelta che si lega ad una concezione del cinema stesso come connettore ideale tra lo spazio della formazione e quello della crescita personale. Lontano dalle regole dell’industria, Mitrani non riesce a concepire i suoi film come isole creative slegate dalla posizione centrale occupata per lui dalla famiglia, e come ha dichiarato in una recente intervista pubblicata per Cinefilic.com, non è interessato al cinema come strumento di indagine sociale a partire dalla contemplazione di un modello descritto quasi sempre per le sue qualità negative. La famiglia disfunzionale è per Mitrani uno stereotipo da superare perché nutre sostanzialmente le necessità narrative dei media, vecchi e nuovi e della società dell’informazione, staccandosi da un percorso doloroso e complesso che non deve necessariamente cedere all tentazioni di un racconto nichilista. Il suo è allora un cinema fortemente ancorato alla percezione fenomenologica, il cui livello filosofico ed esistenziale emerge da un’osservazione limpida e onesta del vissuto. Senza l’ausilio di musica, ad eccezione di “No End“, la ballad “à la Nick Drake” di Steven Emerson che chiude il film, “Après coup” si avvicina alla famiglia di Marc (Laurent Lucas) e Florence (Laurence Dauphinais) attraverso i giochi del padre con la piccola figlia e lo spazio che il primo dedica alla fantasia della seconda. Un incidente fortuito occorso davanti al giardino di Marc uccide Aurélie (Florence Sirard) la compagna di giochi della bambina. Marc non è certamente responsabile, ma la decisione di interrompere momentaneamente i giochi delle due bimbe, per consentire alla piccola Aurélie di tornare a casa dalla madre, apre le porte del peggiore destino possibile. Il senso di colpa si insidia e divora lentamente l’animo dell’uomo. Oltre ai sintomi più gravi della depressione è il rapporto stesso con la dimensione sociale a perdere senso: il lavoro, il dialogo con gli amici e la stessa famiglia vengono corrosi da questa morte interiore senza che vi sia alcuna via d’uscita, se non ricorrere alla psicoterapia. Mitrani conferma, come dicevamo, il suo stile scabro e diretto, vicino e allo stesso tempo lontanissimo da quel cinema francese che condivide lo spazio d’osservazione con quello dei personaggi; invece di indugiare sulla costruzione di un’estetica ingombrante, asciuga completamente l’immagine alla ricerca di una flagranza il più possibile vicina ai volti e ai riflessi che questi sono in grado di assorbire. Il confronto di Marc con gli psicoterapeuti è paradigmatico e viene messo in scena attraverso il contrasto tra una dimensione scientifica impermeabile e un tentativo di adattare le proprie emozioni ad una realtà che non risponde più. Il volto di Laurent Lucas, straordinario attore spesso sul bordo di emozioni estreme, evidenzia questo contrasto con una performance che supera la dimensione della maschera. Dopo il fallimento della soluzione farmacologica, sulla quale Mitrani non esprime giudizi di alcun tipo, pur sottolineandone gli scopi legati al depotenziamento delle emozioni e alla loro sedazione, Marc accetta con riluttanza di sottoporsi ad una prassi sperimentale, nota come CIAM, ovvero “Communication Induite Après le Mort”, traduzione dall’inglese delle ricerche di Allan Botkin note come IADC, “Induced After Death Communication”. Senza entrare a gamba tesa nel dibattito che collocherebbe la IADC, secondo alcuni psicoterapeuti della comunità scientifica internazionale, a metà tra scienza e pseudoscienza, gioverà ricordare sinteticamente i metodi della terapia, desunti in parte dalle riprogrammazioni dell’EDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing) e utilizzati per lo più a fronte di difficoltose elaborazioni di un trauma. Il paziente, durante la seduta terapeutica, viene invitato a sostituire i pensieri negativi con quelli positivi, affrontandoli direttamente e seguendo con il movimento degli occhi un gesto ricorrente esperito dallo psicoterapeuta, durante la prassi di liberazione. Lontanissimo da qualsiasi forma di ipnosi regressiva, consentirebbe a chi se ne serve di riprogrammare le proprie sensazioni fino a permettere una vera e propria connessione post-mortem che ha raggiunto risultati sorprendenti, almeno attraverso le testimonianze di una casistica lunga venti anni e sulla quale non ci interessa discutere. Marc si sottopone alla terapia e lentamente impara a sostituire l’opprimente stato di angoscia che lo zavorra a terra con un sentimento di riconciliazione. L’esperienza che farà lambisce confini metafisici, ma allo stesso tempo Mitrani è ben attento a non offrire alcuna spiegazione se non attraverso la prossimità ai sentimenti che caratterizza il suo cinema. Non sceglie quindi una strada visionaria, né si fa tentare dalla visualizzazione forzata della distorsione onirica, ma mantenendosi nello spazio delle relazioni umane come unica possibilità di uscita si dimostra interessato agli effetti, tanto che nell’unica immagine di “sdoppiamento” gioca con il riflesso del primo piano di Laurent Lucas, in accordo con la progressione terapeutica che mette al centro il paziente stesso, come attore del processo che sta vivendo. L’incontro con la madre di Aurélie, il figlio che li spia dalla finestra che si apre sul portico, il rapporto di Marc con la figlia, tra il suo volto e quello dello quasi rovesciato in termini di attenzioni e responsabilità nella fase più acuta della crisi, la frontalità quasi incommensurabile tra il suo volto e quello del medico (un notevole Mohsen El Gharbi) ed infine la felicità ritrovata nella dimensione del gioco. Immagini semplici e a portata di mano in un certo senso, sembra dirci Mitrani, raggiungibili senza passare dall’autolesionismo penitenziale delle religioni o da un razionalismo estremo che si è arreso alla repressione dei sintomi di un disagio più profondo; occorre riprogrammare le nostre coscienze dall’ondata di spazzatura che ci ha travolto in questi anni terribili di connettività solitaria e isolazionista, tornando a toccarci.
Sin dal lungometraggio d’esordio “Sur la trace d’Igor Rizzi“, il cinema del quebechiano Noël Mitrani è “un affare di famiglia”. Ed è un aspetto che interessa e precede i suoi stessi film. Da una parte la lenta gestazione (quattro titoli in undici anni), frutto di un approccio fieramente autonomo e libero gestito con passione quasi “familistica”, dall’altra la relazione strettissima con i suoi collaboratori, a partire da quella con l’attore Laurent Lucas, presente in tutti i suoi lavori. La famiglia e il nucleo degli affetti attraversa tematicamente i quattro lungometraggi del cineasta canadese, con modalità che affrontano l’elaborazione di un trauma secondo coordinate diversissime, ma assolutamente complementari tra loro. Fotografato da Bruno Philip come il precedente “Le Militaire“, Après coup coinvolge una serie di validissimi attori canadesi e la giovanissima figlia di Mitrani, Natacha; una scelta che si lega ad una concezione del cinema stesso come connettore ideale tra lo spazio della formazione e quello della crescita personale. Lontano dalle regole dell’industria, Mitrani non riesce a concepire i suoi film come isole creative slegate dalla posizione centrale occupata per lui dalla famiglia, e come ha dichiarato in una recente intervista pubblicata per Cinefilic.com, non è interessato al cinema come strumento di indagine sociale a partire dalla contemplazione di un modello descritto quasi sempre per le sue qualità negative. La famiglia disfunzionale è per Mitrani uno stereotipo da superare perché nutre sostanzialmente le necessità narrative dei media, vecchi e nuovi e della società dell’informazione, staccandosi da un percorso doloroso e complesso che non deve necessariamente cedere all tentazioni di un racconto nichilista.

Leggi l'articolo completo: testo copiato da https://www.indie-eye.it/cinema/covercinema/apres-coup-di-noel-mitrani-la-recensione.html Après coup è il quarto lungometraggio del quebechiano Noël Mitrani ed è stato presentato in concorso al Festival du Nouveau Cinéma Montréal, lo scorso ottobre. Cinema di sentimenti, vicino al vissuto, rifiuta strenuamente il modello di famiglia disfunzionale, come stereotipo costruito dalla società dell'informazione. La nostra recensione

Di Michele Faggi

Sin dal lungometraggio d’esordio “Sur la trace d’Igor Rizzi“, il cinema del quebechiano Noël Mitrani è “un affare di famiglia”. Ed è un aspetto che interessa e precede i suoi stessi film. Da una parte la lenta gestazione (quattro titoli in undici anni), frutto di un approccio fieramente autonomo e libero gestito con passione quasi “familistica”, dall’altra la relazione strettissima con i suoi collaboratori, a partire da quella con l’attore Laurent Lucas, presente in tutti i suoi lavori. La famiglia e il nucleo degli affetti attraversa tematicamente i quattro lungometraggi del cineasta canadese, con modalità che affrontano l’elaborazione di un trauma secondo coordinate diversissime, ma assolutamente complementari tra loro. Fotografato da Bruno Philip come il precedente “Le Militaire“, Après coup coinvolge una serie di validissimi attori canadesi e la giovanissima figlia di Mitrani, Natacha; una scelta che si lega ad una concezione del cinema stesso come connettore ideale tra lo spazio della formazione e quello della crescita personale. Lontano dalle regole dell’industria, Mitrani non riesce a concepire i suoi film come isole creative slegate dalla posizione centrale occupata per lui dalla famiglia, e come ha dichiarato in una recente intervista pubblicata per Cinefilic.com, non è interessato al cinema come strumento di indagine sociale a partire dalla contemplazione di un modello descritto quasi sempre per le sue qualità negative. La famiglia disfunzionale è per Mitrani uno stereotipo da superare perché nutre sostanzialmente le necessità narrative dei media, vecchi e nuovi e della società dell’informazione, staccandosi da un percorso doloroso e complesso che non deve necessariamente cedere all tentazioni di un racconto nichilista. Il suo è allora un cinema fortemente ancorato alla percezione fenomenologica, il cui livello filosofico ed esistenziale emerge da un’osservazione limpida e onesta del vissuto. Senza l’ausilio di musica, ad eccezione di “No End“, la ballad “à la Nick Drake” di Steven Emerson che chiude il film, “Après coup” si avvicina alla famiglia di Marc (Laurent Lucas) e Florence (Laurence Dauphinais) attraverso i giochi del padre con la piccola figlia e lo spazio che il primo dedica alla fantasia della seconda. Un incidente fortuito occorso davanti al giardino di Marc uccide Aurélie (Florence Sirard) la compagna di giochi della bambina. Marc non è certamente responsabile, ma la decisione di interrompere momentaneamente i giochi delle due bimbe, per consentire alla piccola Aurélie di tornare a casa dalla madre, apre le porte del peggiore destino possibile. Il senso di colpa si insidia e divora lentamente l’animo dell’uomo. Oltre ai sintomi più gravi della depressione è il rapporto stesso con la dimensione sociale a perdere senso: il lavoro, il dialogo con gli amici e la stessa famiglia vengono corrosi da questa morte interiore senza che vi sia alcuna via d’uscita, se non ricorrere alla psicoterapia. Mitrani conferma, come dicevamo, il suo stile scabro e diretto, vicino e allo stesso tempo lontanissimo da quel cinema francese che condivide lo spazio d’osservazione con quello dei personaggi; invece di indugiare sulla costruzione di un’estetica ingombrante, asciuga completamente l’immagine alla ricerca di una flagranza il più possibile vicina ai volti e ai riflessi che questi sono in grado di assorbire. Il confronto di Marc con gli psicoterapeuti è paradigmatico e viene messo in scena attraverso il contrasto tra una dimensione scientifica impermeabile e un tentativo di adattare le proprie emozioni ad una realtà che non risponde più. Il volto di Laurent Lucas, straordinario attore spesso sul bordo di emozioni estreme, evidenzia questo contrasto con una performance che supera la dimensione della maschera. Dopo il fallimento della soluzione farmacologica, sulla quale Mitrani non esprime giudizi di alcun tipo, pur sottolineandone gli scopi legati al depotenziamento delle emozioni e alla loro sedazione, Marc accetta con riluttanza di sottoporsi ad una prassi sperimentale, nota come CIAM, ovvero “Communication Induite Après le Mort”, traduzione dall’inglese delle ricerche di Allan Botkin note come IADC, “Induced After Death Communication”. Senza entrare a gamba tesa nel dibattito che collocherebbe la IADC, secondo alcuni psicoterapeuti della comunità scientifica internazionale, a metà tra scienza e pseudoscienza, gioverà ricordare sinteticamente i metodi della terapia, desunti in parte dalle riprogrammazioni dell’EDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing) e utilizzati per lo più a fronte di difficoltose elaborazioni di un trauma. Il paziente, durante la seduta terapeutica, viene invitato a sostituire i pensieri negativi con quelli positivi, affrontandoli direttamente e seguendo con il movimento degli occhi un gesto ricorrente esperito dallo psicoterapeuta, durante la prassi di liberazione. Lontanissimo da qualsiasi forma di ipnosi regressiva, consentirebbe a chi se ne serve di riprogrammare le proprie sensazioni fino a permettere una vera e propria connessione post-mortem che ha raggiunto risultati sorprendenti, almeno attraverso le testimonianze di una casistica lunga venti anni e sulla quale non ci interessa discutere. Marc si sottopone alla terapia e lentamente impara a sostituire l’opprimente stato di angoscia che lo zavorra a terra con un sentimento di riconciliazione. L’esperienza che farà lambisce confini metafisici, ma allo stesso tempo Mitrani è ben attento a non offrire alcuna spiegazione se non attraverso la prossimità ai sentimenti che caratterizza il suo cinema. Non sceglie quindi una strada visionaria, né si fa tentare dalla visualizzazione forzata della distorsione onirica, ma mantenendosi nello spazio delle relazioni umane come unica possibilità di uscita si dimostra interessato agli effetti, tanto che nell’unica immagine di “sdoppiamento” gioca con il riflesso del primo piano di Laurent Lucas, in accordo con la progressione terapeutica che mette al centro il paziente stesso, come attore del processo che sta vivendo. L’incontro con la madre di Aurélie, il figlio che li spia dalla finestra che si apre sul portico, il rapporto di Marc con la figlia, tra il suo volto e quello dello quasi rovesciato in termini di attenzioni e responsabilità nella fase più acuta della crisi, la frontalità quasi incommensurabile tra il suo volto e quello del medico (un notevole Mohsen El Gharbi) ed infine la felicità ritrovata nella dimensione del gioco. Immagini semplici e a portata di mano in un certo senso, sembra dirci Mitrani, raggiungibili senza passare dall’autolesionismo penitenziale delle religioni o da un razionalismo estremo che si è arreso alla repressione dei sintomi di un disagio più profondo; occorre riprogrammare le nostre coscienze dall’ondata di spazzatura che ci ha travolto in questi anni terribili di connettività solitaria e isolazionista, tornando a toccarci.
Sin dal lungometraggio d’esordio “Sur la trace d’Igor Rizzi“, il cinema del quebechiano Noël Mitrani è “un affare di famiglia”. Ed è un aspetto che interessa e precede i suoi stessi film. Da una parte la lenta gestazione (quattro titoli in undici anni), frutto di un approccio fieramente autonomo e libero gestito con passione quasi “familistica”, dall’altra la relazione strettissima con i suoi collaboratori, a partire da quella con l’attore Laurent Lucas, presente in tutti i suoi lavori. La famiglia e il nucleo degli affetti attraversa tematicamente i quattro lungometraggi del cineasta canadese, con modalità che affrontano l’elaborazione di un trauma secondo coordinate diversissime, ma assolutamente complementari tra loro. Fotografato da Bruno Philip come il precedente “Le Militaire“, Après coup coinvolge una serie di validissimi attori canadesi e la giovanissima figlia di Mitrani, Natacha; una scelta che si lega ad una concezione del cinema stesso come connettore ideale tra lo spazio della formazione e quello della crescita personale. Lontano dalle regole dell’industria, Mitrani non riesce a concepire i suoi film come isole creative slegate dalla posizione centrale occupata per lui dalla famiglia, e come ha dichiarato in una recente intervista pubblicata per Cinefilic.com, non è interessato al cinema come strumento di indagine sociale a partire dalla contemplazione di un modello descritto quasi sempre per le sue qualità negative. La famiglia disfunzionale è per Mitrani uno stereotipo da superare perché nutre sostanzialmente le necessità narrative dei media, vecchi e nuovi e della società dell’informazione, staccandosi da un percorso doloroso e complesso che non deve necessariamente cedere all tentazioni di un racconto nichilista. Il suo è allora un cinema fortemente ancorato alla percezione fenomenologica, il cui livello filosofico ed esistenziale emerge da un’osservazione limpida e onesta del vissuto. Senza l’ausilio di musica, ad eccezione di “No End“, la ballad “à la Nick Drake” di Steven Emerson che chiude il film, “Après coup” si avvicina alla famiglia di Marc (Laurent Lucas) e Florence (Laurence Dauphinais) attraverso i giochi del padre con la piccola figlia e lo spazio che il primo dedica alla fantasia della seconda. Un incidente fortuito occorso davanti al giardino di Marc uccide Aurélie (Florence Sirard) la compagna di giochi della bambina. Marc non è certamente responsabile, ma la decisione di interrompere momentaneamente i giochi delle due bimbe, per consentire alla piccola Aurélie di tornare a casa dalla madre, apre le porte del peggiore destino possibile. Il senso di colpa si insidia e divora lentamente l’animo dell’uomo. Oltre ai sintomi più gravi della depressione è il rapporto stesso con la dimensione sociale a perdere senso: il lavoro, il dialogo con gli amici e la stessa famiglia vengono corrosi da questa morte interiore senza che vi sia alcuna via d’uscita, se non ricorrere alla psicoterapia. Mitrani conferma, come dicevamo, il suo stile scabro e diretto, vicino e allo stesso tempo lontanissimo da quel cinema francese che condivide lo spazio d’osservazione con quello dei personaggi; invece di indugiare sulla costruzione di un’estetica ingombrante, asciuga completamente l’immagine alla ricerca di una flagranza il più possibile vicina ai volti e ai riflessi che questi sono in grado di assorbire. Il confronto di Marc con gli psicoterapeuti è paradigmatico e viene messo in scena attraverso il contrasto tra una dimensione scientifica impermeabile e un tentativo di adattare le proprie emozioni ad una realtà che non risponde più. Il volto di Laurent Lucas, straordinario attore spesso sul bordo di emozioni estreme, evidenzia questo contrasto con una performance che supera la dimensione della maschera. Dopo il fallimento della soluzione farmacologica, sulla quale Mitrani non esprime giudizi di alcun tipo, pur sottolineandone gli scopi legati al depotenziamento delle emozioni e alla loro sedazione, Marc accetta con riluttanza di sottoporsi ad una prassi sperimentale, nota come CIAM, ovvero “Communication Induite Après le Mort”, traduzione dall’inglese delle ricerche di Allan Botkin note come IADC, “Induced After Death Communication”. Senza entrare a gamba tesa nel dibattito che collocherebbe la IADC, secondo alcuni psicoterapeuti della comunità scientifica internazionale, a metà tra scienza e pseudoscienza, gioverà ricordare sinteticamente i metodi della terapia, desunti in parte dalle riprogrammazioni dell’EDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing) e utilizzati per lo più a fronte di difficoltose elaborazioni di un trauma. Il paziente, durante la seduta terapeutica, viene invitato a sostituire i pensieri negativi con quelli positivi, affrontandoli direttamente e seguendo con il movimento degli occhi un gesto ricorrente esperito dallo psicoterapeuta, durante la prassi di liberazione. Lontanissimo da qualsiasi forma di ipnosi regressiva, consentirebbe a chi se ne serve di riprogrammare le proprie sensazioni fino a permettere una vera e propria connessione post-mortem che ha raggiunto risultati sorprendenti, almeno attraverso le testimonianze di una casistica lunga venti anni e sulla quale non ci interessa discutere. Marc si sottopone alla terapia e lentamente impara a sostituire l’opprimente stato di angoscia che lo zavorra a terra con un sentimento di riconciliazione. L’esperienza che farà lambisce confini metafisici, ma allo stesso tempo Mitrani è ben attento a non offrire alcuna spiegazione se non attraverso la prossimità ai sentimenti che caratterizza il suo cinema. Non sceglie quindi una strada visionaria, né si fa tentare dalla visualizzazione forzata della distorsione onirica, ma mantenendosi nello spazio delle relazioni umane come unica possibilità di uscita si dimostra interessato agli effetti, tanto che nell’unica immagine di “sdoppiamento” gioca con il riflesso del primo piano di Laurent Lucas, in accordo con la progressione terapeutica che mette al centro il paziente stesso, come attore del processo che sta vivendo. L’incontro con la madre di Aurélie, il figlio che li spia dalla finestra che si apre sul portico, il rapporto di Marc con la figlia, tra il suo volto e quello dello quasi rovesciato in termini di attenzioni e responsabilità nella fase più acuta della crisi, la frontalità quasi incommensurabile tra il suo volto e quello del medico (un notevole Mohsen El Gharbi) ed infine la felicità ritrovata nella dimensione del gioco. Immagini semplici e a portata di mano in un certo senso, sembra dirci Mitrani, raggiungibili senza passare dall’autolesionismo penitenziale delle religioni o da un razionalismo estremo che si è arreso alla repressione dei sintomi di un disagio più profondo; occorre riprogrammare le nostre coscienze dall’ondata di spazzatura che ci ha travolto in questi anni terribili di connettività solitaria e isolazionista, tornando a toccarci.

Leggi l'articolo completo: testo copiato da https://www.indie-eye.it/cinema/covercinema/apres-coup-di-noel-mitrani-la-recensione.html

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Sin dal lungometraggio d’esordio “Sur la trace d’Igor Rizzi“, il cinema del quebechiano Noël Mitrani è “un affare di famiglia”. Ed è un aspetto che interessa e precede i suoi stessi film. Da una parte la lenta gestazione (quattro titoli in undici anni), frutto di un approccio fieramente autonomo e libero gestito con passione quasi “familistica”, dall’altra la relazione strettissima con i suoi collaboratori, a partire da quella con l’attore Laurent Lucas, presente in tutti i suoi lavori. La famiglia e il nucleo degli affetti attraversa tematicamente i quattro lungometraggi del cineasta canadese, con modalità che affrontano l’elaborazione di un trauma secondo coordinate diversissime, ma assolutamente complementari tra loro. Fotografato da Bruno Philip come il precedente “Le Militaire“, Après coup coinvolge una serie di validissimi attori canadesi e la giovanissima figlia di Mitrani, Natacha; una scelta che si lega ad una concezione del cinema stesso come connettore ideale tra lo spazio della formazione e quello della crescita personale. Lontano dalle regole dell’industria, Mitrani non riesce a concepire i suoi film come isole creative slegate dalla posizione centrale occupata per lui dalla famiglia, e come ha dichiarato in una recente intervista pubblicata per Cinefilic.com, non è interessato al cinema come strumento di indagine sociale a partire dalla contemplazione di un modello descritto quasi sempre per le sue qualità negative. La famiglia disfunzionale è per Mitrani uno stereotipo da superare perché nutre sostanzialmente le necessità narrative dei media, vecchi e nuovi e della società dell’informazione, staccandosi da un percorso doloroso e complesso che non deve necessariamente cedere all tentazioni di un racconto nichilista. Il suo è allora un cinema fortemente ancorato alla percezione fenomenologica, il cui livello filosofico ed esistenziale emerge da un’osservazione limpida e onesta del vissuto. Senza l’ausilio di musica, ad eccezione di “No End“, la ballad “à la Nick Drake” di Steven Emerson che chiude il film, “Après coup” si avvicina alla famiglia di Marc (Laurent Lucas) e Florence (Laurence Dauphinais) attraverso i giochi del padre con la piccola figlia e lo spazio che il primo dedica alla fantasia della seconda. Un incidente fortuito occorso davanti al giardino di Marc uccide Aurélie (Florence Sirard) la compagna di giochi della bambina. Marc non è certamente responsabile, ma la decisione di interrompere momentaneamente i giochi delle due bimbe, per consentire alla piccola Aurélie di tornare a casa dalla madre, apre le porte del peggiore destino possibile. Il senso di colpa si insidia e divora lentamente l’animo dell’uomo. Oltre ai sintomi più gravi della depressione è il rapporto stesso con la dimensione sociale a perdere senso: il lavoro, il dialogo con gli amici e la stessa famiglia vengono corrosi da questa morte interiore senza che vi sia alcuna via d’uscita, se non ricorrere alla psicoterapia. Mitrani conferma, come dicevamo, il suo stile scabro e diretto, vicino e allo stesso tempo lontanissimo da quel cinema francese che condivide lo spazio d’osservazione con quello dei personaggi; invece di indugiare sulla costruzione di un’estetica ingombrante, asciuga completamente l’immagine alla ricerca di una flagranza il più possibile vicina ai volti e ai riflessi che questi sono in grado di assorbire. Il confronto di Marc con gli psicoterapeuti è paradigmatico e viene messo in scena attraverso il contrasto tra una dimensione scientifica impermeabile e un tentativo di adattare le proprie emozioni ad una realtà che non risponde più. Il volto di Laurent Lucas, straordinario attore spesso sul bordo di emozioni estreme, evidenzia questo contrasto con una performance che supera la dimensione della maschera. Dopo il fallimento della soluzione farmacologica, sulla quale Mitrani non esprime giudizi di alcun tipo, pur sottolineandone gli scopi legati al depotenziamento delle emozioni e alla loro sedazione, Marc accetta con riluttanza di sottoporsi ad una prassi sperimentale, nota come CIAM, ovvero “Communication Induite Après le Mort”, traduzione dall’inglese delle ricerche di Allan Botkin note come IADC, “Induced After Death Communication”. Senza entrare a gamba tesa nel dibattito che collocherebbe la IADC, secondo alcuni psicoterapeuti della comunità scientifica internazionale, a metà tra scienza e pseudoscienza, gioverà ricordare sinteticamente i metodi della terapia, desunti in parte dalle riprogrammazioni dell’EDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing) e utilizzati per lo più a fronte di difficoltose elaborazioni di un trauma. Il paziente, durante la seduta terapeutica, viene invitato a sostituire i pensieri negativi con quelli positivi, affrontandoli direttamente e seguendo con il movimento degli occhi un gesto ricorrente esperito dallo psicoterapeuta, durante la prassi di liberazione. Lontanissimo da qualsiasi forma di ipnosi regressiva, consentirebbe a chi se ne serve di riprogrammare le proprie sensazioni fino a permettere una vera e propria connessione post-mortem che ha raggiunto risultati sorprendenti, almeno attraverso le testimonianze di una casistica lunga venti anni e sulla quale non ci interessa discutere. Marc si sottopone alla terapia e lentamente impara a sostituire l’opprimente stato di angoscia che lo zavorra a terra con un sentimento di riconciliazione. L’esperienza che farà lambisce confini metafisici, ma allo stesso tempo Mitrani è ben attento a non offrire alcuna spiegazione se non attraverso la prossimità ai sentimenti che caratterizza il suo cinema. Non sceglie quindi una strada visionaria, né si fa tentare dalla visualizzazione forzata della distorsione onirica, ma mantenendosi nello spazio delle relazioni umane come unica possibilità di uscita si dimostra interessato agli effetti, tanto che nell’unica immagine di “sdoppiamento” gioca con il riflesso del primo piano di Laurent Lucas, in accordo con la progressione terapeutica che mette al centro il paziente stesso, come attore del processo che sta vivendo. L’incontro con la madre di Aurélie, il figlio che li spia dalla finestra che si apre sul portico, il rapporto di Marc con la figlia, tra il suo volto e quello dello quasi rovesciato in termini di attenzioni e responsabilità nella fase più acuta della crisi, la frontalità quasi incommensurabile tra il suo volto e quello del medico (un notevole Mohsen El Gharbi) ed infine la felicità ritrovata nella dimensione del gioco. Immagini semplici e a portata di mano in un certo senso, sembra dirci Mitrani, raggiungibili senza passare dall’autolesionismo penitenziale delle religioni o da un razionalismo estremo che si è arreso alla repressione dei sintomi di un disagio più profondo; occorre riprogrammare le nostre coscienze dall’ondata di spazzatura che ci ha travolto in questi anni terribili di connettività solitaria e isolazionista, tornando a toccarci.

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Sin dal lungometraggio d’esordio “Sur la trace d’Igor Rizzi“, il cinema del quebechiano Noël Mitrani è “un affare di famiglia”. Ed è un aspetto che interessa e precede i suoi stessi film. Da una parte la lenta gestazione (quattro titoli in undici anni), frutto di un approccio fieramente autonomo e libero gestito con passione quasi “familistica”, dall’altra la relazione strettissima con i suoi collaboratori, a partire da quella con l’attore Laurent Lucas, presente in tutti i suoi lavori. La famiglia e il nucleo degli affetti attraversa tematicamente i quattro lungometraggi del cineasta canadese, con modalità che affrontano l’elaborazione di un trauma secondo coordinate diversissime, ma assolutamente complementari tra loro. Fotografato da Bruno Philip come il precedente “Le Militaire“, Après coup coinvolge una serie di validissimi attori canadesi e la giovanissima figlia di Mitrani, Natacha; una scelta che si lega ad una concezione del cinema stesso come connettore ideale tra lo spazio della formazione e quello della crescita personale. Lontano dalle regole dell’industria, Mitrani non riesce a concepire i suoi film come isole creative slegate dalla posizione centrale occupata per lui dalla famiglia, e come ha dichiarato in una recente intervista pubblicata per Cinefilic.com, non è interessato al cinema come strumento di indagine sociale a partire dalla contemplazione di un modello descritto quasi sempre per le sue qualità negative. La famiglia disfunzionale è per Mitrani uno stereotipo da superare perché nutre sostanzialmente le necessità narrative dei media, vecchi e nuovi e della società dell’informazione, staccandosi da un percorso doloroso e complesso che non deve necessariamente cedere all tentazioni di un racconto nichilista. Il suo è allora un cinema fortemente ancorato alla percezione fenomenologica, il cui livello filosofico ed esistenziale emerge da un’osservazione limpida e onesta del vissuto. Senza l’ausilio di musica, ad eccezione di “No End“, la ballad “à la Nick Drake” di Steven Emerson che chiude il film, “Après coup” si avvicina alla famiglia di Marc (Laurent Lucas) e Florence (Laurence Dauphinais) attraverso i giochi del padre con la piccola figlia e lo spazio che il primo dedica alla fantasia della seconda. Un incidente fortuito occorso davanti al giardino di Marc uccide Aurélie (Florence Sirard) la compagna di giochi della bambina. Marc non è certamente responsabile, ma la decisione di interrompere momentaneamente i giochi delle due bimbe, per consentire alla piccola Aurélie di tornare a casa dalla madre, apre le porte del peggiore destino possibile. Il senso di colpa si insidia e divora lentamente l’animo dell’uomo. Oltre ai sintomi più gravi della depressione è il rapporto stesso con la dimensione sociale a perdere senso: il lavoro, il dialogo con gli amici e la stessa famiglia vengono corrosi da questa morte interiore senza che vi sia alcuna via d’uscita, se non ricorrere alla psicoterapia. Mitrani conferma, come dicevamo, il suo stile scabro e diretto, vicino e allo stesso tempo lontanissimo da quel cinema francese che condivide lo spazio d’osservazione con quello dei personaggi; invece di indugiare sulla costruzione di un’estetica ingombrante, asciuga completamente l’immagine alla ricerca di una flagranza il più possibile vicina ai volti e ai riflessi che questi sono in grado di assorbire. Il confronto di Marc con gli psicoterapeuti è paradigmatico e viene messo in scena attraverso il contrasto tra una dimensione scientifica impermeabile e un tentativo di adattare le proprie emozioni ad una realtà che non risponde più. Il volto di Laurent Lucas, straordinario attore spesso sul bordo di emozioni estreme, evidenzia questo contrasto con una performance che supera la dimensione della maschera. Dopo il fallimento della soluzione farmacologica, sulla quale Mitrani non esprime giudizi di alcun tipo, pur sottolineandone gli scopi legati al depotenziamento delle emozioni e alla loro sedazione, Marc accetta con riluttanza di sottoporsi ad una prassi sperimentale, nota come CIAM, ovvero “Communication Induite Après le Mort”, traduzione dall’inglese delle ricerche di Allan Botkin note come IADC, “Induced After Death Communication”. Senza entrare a gamba tesa nel dibattito che collocherebbe la IADC, secondo alcuni psicoterapeuti della comunità scientifica internazionale, a metà tra scienza e pseudoscienza, gioverà ricordare sinteticamente i metodi della terapia, desunti in parte dalle riprogrammazioni dell’EDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing) e utilizzati per lo più a fronte di difficoltose elaborazioni di un trauma. Il paziente, durante la seduta terapeutica, viene invitato a sostituire i pensieri negativi con quelli positivi, affrontandoli direttamente e seguendo con il movimento degli occhi un gesto ricorrente esperito dallo psicoterapeuta, durante la prassi di liberazione. Lontanissimo da qualsiasi forma di ipnosi regressiva, consentirebbe a chi se ne serve di riprogrammare le proprie sensazioni fino a permettere una vera e propria connessione post-mortem che ha raggiunto risultati sorprendenti, almeno attraverso le testimonianze di una casistica lunga venti anni e sulla quale non ci interessa discutere. Marc si sottopone alla terapia e lentamente impara a sostituire l’opprimente stato di angoscia che lo zavorra a terra con un sentimento di riconciliazione. L’esperienza che farà lambisce confini metafisici, ma allo stesso tempo Mitrani è ben attento a non offrire alcuna spiegazione se non attraverso la prossimità ai sentimenti che caratterizza il suo cinema. Non sceglie quindi una strada visionaria, né si fa tentare dalla visualizzazione forzata della distorsione onirica, ma mantenendosi nello spazio delle relazioni umane come unica possibilità di uscita si dimostra interessato agli effetti, tanto che nell’unica immagine di “sdoppiamento” gioca con il riflesso del primo piano di Laurent Lucas, in accordo con la progressione terapeutica che mette al centro il paziente stesso, come attore del processo che sta vivendo. L’incontro con la madre di Aurélie, il figlio che li spia dalla finestra che si apre sul portico, il rapporto di Marc con la figlia, tra il suo volto e quello dello quasi rovesciato in termini di attenzioni e responsabilità nella fase più acuta della crisi, la frontalità quasi incommensurabile tra il suo volto e quello del medico (un notevole Mohsen El Gharbi) ed infine la felicità ritrovata nella dimensione del gioco. Immagini semplici e a portata di mano in un certo senso, sembra dirci Mitrani, raggiungibili senza passare dall’autolesionismo penitenziale delle religioni o da un razionalismo estremo che si è arreso alla repressione dei sintomi di un disagio più profondo; occorre riprogrammare le nostre coscienze dall’ondata di spazzatura che ci ha travolto in questi anni terribili di connettività solitaria e isolazionista, tornando a toccarci.

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Sin dal lungometraggio d’esordio “Sur la trace d’Igor Rizzi“, il cinema del quebechiano Noël Mitrani è “un affare di famiglia”. Ed è un aspetto che interessa e precede i suoi stessi film. Da una parte la lenta gestazione (quattro titoli in undici anni), frutto di un approccio fieramente autonomo e libero gestito con passione quasi “familistica”, dall’altra la relazione strettissima con i suoi collaboratori, a partire da quella con l’attore Laurent Lucas, presente in tutti i suoi lavori. La famiglia e il nucleo degli affetti attraversa tematicamente i quattro lungometraggi del cineasta canadese, con modalità che affrontano l’elaborazione di un trauma secondo coordinate diversissime, ma assolutamente complementari tra loro. Fotografato da Bruno Philip come il precedente “Le Militaire“, Après coup coinvolge una serie di validissimi attori canadesi e la giovanissima figlia di Mitrani, Natacha; una scelta che si lega ad una concezione del cinema stesso come connettore ideale tra lo spazio della formazione e quello della crescita personale. Lontano dalle regole dell’industria, Mitrani non riesce a concepire i suoi film come isole creative slegate dalla posizione centrale occupata per lui dalla famiglia, e come ha dichiarato in una recente intervista pubblicata per Cinefilic.com, non è interessato al cinema come strumento di indagine sociale a partire dalla contemplazione di un modello descritto quasi sempre per le sue qualità negative. La famiglia disfunzionale è per Mitrani uno stereotipo da superare perché nutre sostanzialmente le necessità narrative dei media, vecchi e nuovi e della società dell’informazione, staccandosi da un percorso doloroso e complesso che non deve necessariamente cedere all tentazioni di un racconto nichilista. Il suo è allora un cinema fortemente ancorato alla percezione fenomenologica, il cui livello filosofico ed esistenziale emerge da un’osservazione limpida e onesta del vissuto. Senza l’ausilio di musica, ad eccezione di “No End“, la ballad “à la Nick Drake” di Steven Emerson che chiude il film, “Après coup” si avvicina alla famiglia di Marc (Laurent Lucas) e Florence (Laurence Dauphinais) attraverso i giochi del padre con la piccola figlia e lo spazio che il primo dedica alla fantasia della seconda. Un incidente fortuito occorso davanti al giardino di Marc uccide Aurélie (Florence Sirard) la compagna di giochi della bambina. Marc non è certamente responsabile, ma la decisione di interrompere momentaneamente i giochi delle due bimbe, per consentire alla piccola Aurélie di tornare a casa dalla madre, apre le porte del peggiore destino possibile. Il senso di colpa si insidia e divora lentamente l’animo dell’uomo. Oltre ai sintomi più gravi della depressione è il rapporto stesso con la dimensione sociale a perdere senso: il lavoro, il dialogo con gli amici e la stessa famiglia vengono corrosi da questa morte interiore senza che vi sia alcuna via d’uscita, se non ricorrere alla psicoterapia. Mitrani conferma, come dicevamo, il suo stile scabro e diretto, vicino e allo stesso tempo lontanissimo da quel cinema francese che condivide lo spazio d’osservazione con quello dei personaggi; invece di indugiare sulla costruzione di un’estetica ingombrante, asciuga completamente l’immagine alla ricerca di una flagranza il più possibile vicina ai volti e ai riflessi che questi sono in grado di assorbire. Il confronto di Marc con gli psicoterapeuti è paradigmatico e viene messo in scena attraverso il contrasto tra una dimensione scientifica impermeabile e un tentativo di adattare le proprie emozioni ad una realtà che non risponde più. Il volto di Laurent Lucas, straordinario attore spesso sul bordo di emozioni estreme, evidenzia questo contrasto con una performance che supera la dimensione della maschera. Dopo il fallimento della soluzione farmacologica, sulla quale Mitrani non esprime giudizi di alcun tipo, pur sottolineandone gli scopi legati al depotenziamento delle emozioni e alla loro sedazione, Marc accetta con riluttanza di sottoporsi ad una prassi sperimentale, nota come CIAM, ovvero “Communication Induite Après le Mort”, traduzione dall’inglese delle ricerche di Allan Botkin note come IADC, “Induced After Death Communication”. Senza entrare a gamba tesa nel dibattito che collocherebbe la IADC, secondo alcuni psicoterapeuti della comunità scientifica internazionale, a metà tra scienza e pseudoscienza, gioverà ricordare sinteticamente i metodi della terapia, desunti in parte dalle riprogrammazioni dell’EDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing) e utilizzati per lo più a fronte di difficoltose elaborazioni di un trauma. Il paziente, durante la seduta terapeutica, viene invitato a sostituire i pensieri negativi con quelli positivi, affrontandoli direttamente e seguendo con il movimento degli occhi un gesto ricorrente esperito dallo psicoterapeuta, durante la prassi di liberazione. Lontanissimo da qualsiasi forma di ipnosi regressiva, consentirebbe a chi se ne serve di riprogrammare le proprie sensazioni fino a permettere una vera e propria connessione post-mortem che ha raggiunto risultati sorprendenti, almeno attraverso le testimonianze di una casistica lunga venti anni e sulla quale non ci interessa discutere. Marc si sottopone alla terapia e lentamente impara a sostituire l’opprimente stato di angoscia che lo zavorra a terra con un sentimento di riconciliazione. L’esperienza che farà lambisce confini metafisici, ma allo stesso tempo Mitrani è ben attento a non offrire alcuna spiegazione se non attraverso la prossimità ai sentimenti che caratterizza il suo cinema. Non sceglie quindi una strada visionaria, né si fa tentare dalla visualizzazione forzata della distorsione onirica, ma mantenendosi nello spazio delle relazioni umane come unica possibilità di uscita si dimostra interessato agli effetti, tanto che nell’unica immagine di “sdoppiamento” gioca con il riflesso del primo piano di Laurent Lucas, in accordo con la progressione terapeutica che mette al centro il paziente stesso, come attore del processo che sta vivendo. L’incontro con la madre di Aurélie, il figlio che li spia dalla finestra che si apre sul portico, il rapporto di Marc con la figlia, tra il suo volto e quello dello quasi rovesciato in termini di attenzioni e responsabilità nella fase più acuta della crisi, la frontalità quasi incommensurabile tra il suo volto e quello del medico (un notevole Mohsen El Gharbi) ed infine la felicità ritrovata nella dimensione del gioco. Immagini semplici e a portata di mano in un certo senso, sembra dirci Mitrani, raggiungibili senza passare dall’autolesionismo penitenziale delle religioni o da un razionalismo estremo che si è arreso alla repressione dei sintomi di un disagio più profondo; occorre riprogrammare le nostre coscienze dall’ondata di spazzatura che ci ha travolto in questi anni terribili di connettività solitaria e isolazionista, tornando a toccarci.

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Après coup è il quarto lungometraggio del quebechiano Noël Mitrani ed è stato presentato in concorso al Festival du Nouveau Cinéma Montréal, lo scorso ottobre. Cinema di sentimenti, vicino al vissuto, rifiuta strenuamente il modello di famiglia disfunzionale, come stereotipo costruito dalla società dell'informazione. La nostra recensione

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Après coup è il quarto lungometraggio del quebechiano Noël Mitrani ed è stato presentato in concorso al Festival du Nouveau Cinéma Montréal, lo scorso ottobre. Cinema di sentimenti, vicino al vissuto, rifiuta strenuamente il modello di famiglia disfunzionale, come stereotipo costruito dalla società dell'informazione. La nostra recensione

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Après coup è il quarto lungometraggio del quebechiano Noël Mitrani ed è stato presentato in concorso al Festival du Nouveau Cinéma Montréal, lo scorso ottobre. Cinema di sentimenti, vicino al vissuto, rifiuta strenuamente il modello di famiglia disfunzionale, come stereotipo costruito dalla società dell'informazione. La nostra recensione

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Après coup : "Réalisation délicate. Laurent Lucas habité."

Canada. 2017. Drame de Noël Mitrani ...